À quelle fréquence les vendeurs abandonnent-ils une vente immobilière juste avant la finalisation ?

Posté par : PlumeSolitaire47 - le le 19 Janvier 2025

PlumeSolitaire47 :

Je me demandais, ces temps-ci, quelle est la fréquence réelle de ces revirements de situation. On entend parler de ventes qui capotent à la dernière minute, mais est-ce un phénomène courant, ou plutôt rare et exceptionnel ? Quelles sont les causes les plus fréquentes de ces abandons, et comment les acheteurs peuvent-ils s'en prémunir, si tant est que ce soit possible ? J'aimerais bien avoir des retours d'expérience ou des chiffres, si certains en ont.

Commentaires (7)

Elysium30 :

Difficile d'avoir des chiffres exacts, mais c'est plus courant qu'on ne le pense. Les raisons sont souvent financières (prêt refusé, etc.) ou liées à l'inspection. Mieux vaut être bien assuré et avoir un bon montage financier dès le départ.
InnovAction :

C'est clair que les chiffres précis sont compliqués à trouver, mais je suis d'accord avec Elysium30, c'est pas si rare que ça. J'ajouterais que parfois, c'est juste... humain. Le vendeur reçoit une offre plus intéressante après avoir accepté la première, et là, ça se complique. Dans le bâtiment, on voit souvent des projets capoter à cause de ça. Un client qui signe pour une extension, puis trouve un autre entrepreneur qui lui propose 5% moins cher au dernier moment. C'est moche, mais ça arrive. Après, y'a la question de l'accord amiable pour éviter les procédures, mais bon, ça dépend des gens et de ce qu'ils sont prêts à perdre. Et puis, faut pas se leurrer, le délai de rétractation de 10 jours, même si il bénéficie à l'acheteur, ça peut foutre le bazar. Le vendeur se dit qu'il est engagé, mais il sait qu'il y a toujours une épée de Damoclès au-dessus de sa tête pendant ces 10 jours. Ça doit jouer sur le stress et donc, potentiellement, sur des décisions de dernière minute. On parle d'immobilier, quand même, c'est souvent la plus grosse vente/achat d'une vie, donc le stress est maximal. Perso, je pense que pour se prémunir au maximum, il faut vraiment blinder le compromis de vente, être sûr de son financement (comme dit plus haut), et surtout, avoir un bon feeling avec le vendeur. Si tu sens que le gars est pas clair, mieux vaut passer son chemin. Mieux vaut perdre un peu de temps que de se retrouver dans une galère sans nom. Au final, ça rejoint un peu la vente en général, le relationnel ça fait beaucoup, même si on parle de gros sous.
AvrilStyle :

Je suis d'accord avec l'importance du feeling, mais blinder le compromis, c'est pas toujours suffisant. Si le vendeur a vraiment envie de se retirer, il trouvera toujours un moyen, quitte à perdre un peu d'argent. Le délai de rétractation, c'est une chose, mais après, il y a les clauses suspensives, et là, c'est la porte ouverte à tout et n'importe quoi... Faut rester vigilant, même avec un "bonfeeling".
Lilo Teva :

Toutafé AvrilStyle, les clauses suspensives, c'est un peu le dahu de l'immobilier, tout le monde en parle, mais on sait jamais trop si c'est du lard ou du cochon. Faut VRAIMENT les lire attentivement.
PlumeSolitaire47 :

Merci pour vos éclaircissements, c'est plus clair maintenant. Je vais redoubler de prudence sur les clauses, c'est noté.
AvrilStyle :

PlumeSolitaire47, de rien, et bon courage dans tes recherches ! 😉 C'est un peu la jungle parfois... 😅
Lilo Teva :

C'est clair que c'est pas toujours facile de s'y retrouver dans cette jungle, AvrilStyle a raison! Mais dis-toi que chaque galère évitée, c'est une victoire! 🌴